Portrait de bénévole – Jhannys

“Je suis bénévole chez Premiers de Cordée depuis septembre 2021. J’ai commencé quand j’étais encore à Troyes, pendant ma licence, à l’hôpital Simone Veil. C’était officiellement ma première expérience de bénévolat, même si avant ça j’avais déjà l’habitude de m’investir dans des maisons de retraite avec mes sœurs, notamment celle où vivait notre arrière-grand-mère. Depuis, j’interviens régulièrement sur les actions en Ile-de-France.

À l’époque, je voulais sortir un peu du cadre des études et faire quelque chose d’utile. Je suis tombée sur le site Bénévolt, j’ai filtré par ville et par type d’activité… et c’est comme ça que j’ai découvert Premiers de Cordée. J’ai voulu essayer, et j’ai très vite accroché. Je pensais donner un peu de mon temps, mais en réalité, j’ai reçu bien plus que je ne l’aurais imaginé.

Le rôle de bénévole sur le terrain, je le décrirais comme celui de « l’adulte qui joue ».
On n’est pas là pour encadrer ou animer à proprement parler, mais pour participer. Quand il y a une séance de sport à l’hôpital, on joue avec les enfants, on est présents. Ce n’est jamais un enfant par bénévole, on n’a pas forcément de lien individualisé, et on ne les revoit pas forcément d’un mois sur l’autre, et tant mieux s’ils sortent entre-temps. Mais justement, dans ces moments-là, on est là pour qu’ils puissent simplement vivre un instant joyeux, pour qu’ils jouent, qu’ils rient, qu’ils courent s’ils le peuvent, qu’ils oublient un peu l’hôpital. On joue, avec eux, pour eux. Et c’est précieux !

Mon meilleur souvenir, c’est une animation collective autour du foot à l’Hôpital Robert Debré APHP. C’était avant même que je m’installe à Paris, je faisais un stage ici. Ce jour-là, l’intervention avait lieu dans la cour extérieure. Il faisait beau, on a joué dehors, les enfants couraient, riaient, criaient… Il y avait de l’espace, du soleil, une vraie ambiance de récréation ! Rien à voir avec les petites salles où il fallait pousser tous les meubles pour trouver un peu de place. C’était simple et magique.

C’est un espace à part, hors du rythme d’adulte, hors du cadre académique ou professionnel. Ça fait du bien d’avoir des moments comme ça, où on joue, où on partage, où on se rend utile sans pression. Et surtout, on rencontre des gens bien. Beaucoup de gens bien. Et ça, ça fait la différence ! »